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Le pull Loire, etc.

Bonjour à tous.tes !
Je sais que c’est un peu tard (mais comme dit l’adage, mieux vaut tard que jamais !), mais permettez-moi de vous présenter le pull Loire que j’ai sorti l’autre jour, et qui a fini par être une autre pièce d’expérientation sur la construction manche montée, afin de bien « clore » ce chapitre.

L’idée de départ de ce pull était de créer un pull à rayures douces. Et pour les couleurs qui ne sont pas très contrastantes, j’ai pensé (encore une fois !) à la Tartan de fonty. Cette laine est teinte à l’état de bourre (avant d’être filée), et la laine blanche y est ajoutée avec des proportions différentes pour créer 3 couleurs à partir d’un bain. Elle est en suite filée et déclinée en deux grosseurs. Elle est légère avec un titrage (économiquement) intéressant (140 mètres pour 50 g), et elle est, par son procédé de fabrication écologique.
J’ai choisi Tartan 3 dont l’échantillon est de 22 mailles x 31 rangs. Je trouve en ce moment cette grosseur parfaite, ni trop épais ni trop fin, ni trop chaud ni trop froid ! Mon Everyday sweater a d’ailleurs le même échantillon 🙂

Voici mes pelotes.

Comme vous devez le savoir, je suis une fan absolue de fonty et j’achète aussi des nuanciers pour éviter des déconvenues en matière de coloris aux prochains achats. Les coloris que j’ai achetés sont le plus clair et le médian du deuxième groupe en partant de droite. Vous voyez comment ils sont ton sur ton.

Pour la construction du pull, je pensais d’abord à l’emmanchure droite (drop shoulder) comme Everyday sweater mais un peu moins large. Mais la silhouette ne m’allait pas du tout et j’ai abandonné cette idée lorsque j’ai commencé à ajouter des manches (il faut quand même que le pull me plaise !).

Puis, je suis partie pour l’emmanchure montée. Et si l’on adopte cette construction, on voudrait avoir les rayures aux mêmes rangs sur le corps et les manches, n’est-ce pas ? Dans mes anciens modèles de manches montées comme My Little Black Cardigan ou into the deep sea (woods), j’ajoute les manches une fois que le corps est terminé en relevant des mailles autour de l’emmanchure. Mais si l’on utilisait ce type de construction, il faudrait tricoter des rayures lorque l’on forme la tête de la manche avec des rangs raccourcis et cela compliquerait inutilement les choses. J’en suis venue à la conclusion que le corps et les manches doivent être tricotés en même temps.

Cela dit, la tête de manche doit être moins haute que l’emmanchure elle-même à laquelle elle est montée. Afin d’avoir la tête (de manche) moins haute, j’ai décidé qu’on relève les mailles du haut de la tête de manche le long de l’emmanchure, après en avoir tricoté un bout, et tricote les manches et le corps ensemble. Et j’ai fait pas mal d’essais pour avoir le bord où on relève des mailles net car les manches n’avaient pas l’air d’être bien montées lorsque je relevais les mailles normalement.
La ligne de l’emmanchure simule celle des vêtements prêt-à-porter, à savoir, elle part de la pointe de l’épaule et rentre dans le corps en suivant l’arrondi de la tête de manche (les vêtements prêt-à-porter sont, il faut l’admettre, bien pensés).

Et un autre point : quand on dit des pulls marinières, on doit avoir des boutons à l’épaule, n’est-ce pas ? La bande de boutonnage et les boutonnières ont eu beaucoup de tatônnements aussi afin qu’ils suivent la ligne d’encolure et d’emmanchure.

Voici donc le haut de l’emmanchure avec toutes ces expérimentations !!

Vous l’avez compris : on est très occupé.e autour des épaules. Après cela, le pull suit la construction assez classique, avec les augmentations pour les manches et les emmanchures. Le corps est tricoté, après la séparation des manches, tout droit jusqu’à la bordure. Les manches aussi ont une forme classique, mais ont de l’aisance jusqu’au poignet, car je trouve que les manches trop ajusté à l’avant-bras n’est pas confortable.

Et en tant qu’amatrice de rayures, elles sont placées de façon à ce qu’elles restent droites, car les pulls à rayures déformées, surtout autour de l’encolure, me chagrinent !

Porté, ça donne ceci

Et pourquoi Loire ? Car la Loire coule dans notre ville Nantes.
Nantes est située à 50 km de l’embouchure, mais malgré cette distance, on voit tous les jours l’eau de l’Atlantique du nord remonter la Loire (ce que je n’ai jamais vu à Tokyo car Tokyo est dans un baie). Et le bleu clair et le bleu moyen m’ont fait penser à cette mélange de l’eau salée et l’eau douce à laquelle on assite quotidiennement, d’où ce nom (mais j’aurais peut-être dû le nommer Nantes ?).

Voici le lien vers le modèle (la remise est déjà terminée, désolée) : Loire Sweater
Si vous n’avez besoin que du modèle en français, il est moins cher ici que sur Ravlery 🙂

Et je pense aussi créer un pull rayé col bateau avec la même laine mais en rose…

Et je voudrais terminer cet article par une autre annonce.
Compte tenu des situations actuelles, j’ai arrêté d’utiliser l’ancien Twitter et déménagé à Bluesky.
Désormais, je poste la capture des posts de Bluesky sur Instagram car je n’adhère pas non plus au revirement de cette plateforme non plus.

Si vous êtes mal à l’aise comme moi face à la situation actuelle, venez joindre la communauté des tricoteurs.ses sur Bluesky !!
Et je serais ravie si vous pourriez me suivre 🙂
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Et j’ai en faite une autre annonce (lol) !
Vous vous en êtes sûrement rendu compte avec le pop-up, j’ai créé un formulaire d’inscription aux newsletters ! J’annoncerai la sortie des modèles et leur remise avec ce biais. Vous receverez donc quelques mails par an, je ne vous embêterez pas plus 🙂
Si vous êtes intéressé.e, le formulaire est tout en bas de la page d’accueil 🙂

Alors, à la prochaine !

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